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Identification des facteurs qui conduisent à la prescription d’inhibiteurs de la pompe à protons : étude qualitative auprès de médecins généralistes des Hauts-de-France

http://creativecommons.org/licenses/by/ info:eu-repo/semantics/OpenAccess

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Citations Cited by
  • Title:
    Identification des facteurs qui conduisent à la prescription d’inhibiteurs de la pompe à protons : étude qualitative auprès de médecins généralistes des Hauts-de-France
  • Author: Danset, Mathias
  • Subjects: [SDV.MHEP]Life Sciences [q-bio]/Human health and pathology ; Inhibiteurs de la pompe à protons ; Médecine -- Pratique ; Médecins généralistes -- France -- Hauts-de-France (France) ; Prescription médicamenteuse ; Recommandations sur le bon usage des médicaments
  • Description: Introduction : les IPP sont au 3ème rang des prescriptions en France. La iatrogénie à leur usage au long cours est démontrée dans les études depuis 1999. 40 à 80 % des prescriptions d’IPP sont hors AMM selon l’HAS. Le coût annuel de leur prescription représentait 423 millions d’euros en 2018. L’objectif de notre enquête était d’identifier les facteurs qui conduisent les médecins généralistes à prescrire les IPP et de faire émerger des solutions d’aides à une prescription plus pertinente. Matériel et méthode : notre enquête était qualitative prospective, réalisée auprès de 10 médecins généralistes des Hauts-de-France par entretiens semi dirigés à réponses ouvertes. La saturation de données était obtenue au 8ème entretien. Résultats : tous les médecins avaient une méconnaissance des indications précises des IPP. La plupart des praticiens ne connaissait pas leurs effets secondaires. L’information délivrée pendant l’entretien les amenait à une réflexion sur leur pratique professionnelle. La grande majorité des praticiens évoquait le principe de précaution et la pression du patient ressentie pour se justifier d’une prescription inadaptée. La réévaluation et la déprescription n’étaient pas suffisamment envisagées. La densité de la consultation du patient pluripathologique, la facilité d’observance, le défaut de traçabilité des antécédents médicaux et le manque de collaboration attendue avec le gastro-entérologue étaient des freins cités par chacun des praticiens. La thématique des IPP n’était pas abordée dans leur formation. La rémunération sur objectifs de santé public depuis 2018 les sensibilisait sur la co-prescription d’AINS-IPP. Discussion : la méconnaissance des indications thérapeutiques et des effets secondaires aboutissait aux prescriptions inadaptées d’IPP. Les fausses croyances, le déséquilibre de la relation médecin-patient entrainaient un mésusage des IPP. En proposant la thématique des IPP, la formation continue pourrait développer les compétences. La communication entre les professionnels de santé pourrait être renforcée par les outils de partage d’informations. Une aide au bon usage des IPP pour le médecin généraliste et une sensibilisation de la patientèle serait pertinente. Conclusion : la prescription inadaptée des IPP résulte principalement de la méconnaissance des indications thérapeutique et de leurs effets secondaires. Il est essentiel d’améliorer les pratiques des médecins généralistes. Nous avons mis à disposition de l’Union Régionale des Professionnels de Santé une proposition de plaquette d’aide à la prescription, un algorithme d’aide à la déprescription pour les praticiens, et une affiche de sensibilisation pour les patients.
  • Publisher: HAL CCSD
  • Creation Date: 2022
  • Language: French
  • Source: Dumas (Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance)

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