skip to main content
Language:
Search Limited to: Search Limited to: Resource type Show Results with: Show Results with: Search type Index

À LA RECHERCHE DE PROPRIÉTÉS ABORDABLES DANS LES BANLIEUES : ÉTUDE DE CAS D'IMMIGRANTS DANS LA RÉGION DE YORK1

Canadian issues (Association for Canadian Studies : 1999), 2010-10, p.45

Copyright Association for Canadian Studies Autumn 2010 ;ISSN: 0318-8442

Full text available

Citations Cited by
  • Title:
    À LA RECHERCHE DE PROPRIÉTÉS ABORDABLES DANS LES BANLIEUES : ÉTUDE DE CAS D'IMMIGRANTS DANS LA RÉGION DE YORK1
  • Author: Preston, Valerie ; Murnaghan, Ann Marie ; Murdie, Robert ; Logan, Jennifer ; Anucha, Uzo ; D'Addario, Silvia ; Kwak, Min Jung ; Wedlock, Jane ; Agrawal, Sandeep
  • Is Part Of: Canadian issues (Association for Canadian Studies : 1999), 2010-10, p.45
  • Description: Le sans abrisme ou l'itinérance constitue un risque croissant pour de nombreux immigrants qui ont beaucoup de difficulté à trouver un logement abordable, adéquat et approprié (Farrell 2005; [Robert Murdie] 2004; Hiebert et autres 2006; Hiebert et Méndez 2008). L'inégalité de revenu qui continue de s'accentuer entre les immigrants et les Canathens de naissance empêche les nouveaux arrivants de trouver facilement un logement abordable (Murdie 2004) dans les régions métropolitaines où les coûts de logement dans les secteurs de la propriété et de la location ont augmenté de façon constante au cours des dix dernières années (Hiebert et autres 2006). Les immigrants cherchent également à se loger dans les sous-marchés des banlieues qui sont chers et orientés presque exclusivement vers les habitations unifamiliales, simples et occupées par le propriétaire (Bunting, Walks et Filion 2004; Suttor 2006). La pénurie de logements locatifs est accentuée par le très petit nombre de logements abordables dans de nombreuses banlieues. Le développement urbain dans bon nombre de banlieues lointaines a commencé suite à la fin des subventions fédérales pour le logement abordable (Suttor 2006; Turner 2008). Dans une étude récente, nous avons examiné la situation du logement abordable dans les banlieues afin de déterminer si de nombreux nouveaux arrivants étaient à risque de devenir sans abri. L'étude porte principalement sur la région de York3, l'une des banlieues canathennes qui grandissent le plus rapidement et une destination importante pour les immigrants, lesquels représentaient 43 % de la population de la région en 2006. Dotée d'une population d'environ 1000 000 d'habitants, elle représente presque 20% de la population dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Toronto. La population d'immigrants dans la région de York est représentative de la région métropolitaine de Toronto, car elle comporte le plus grand nombre d'immigrants provenant d'Asie, plus précisément de Chine, d'Inde et du Pakistan. La région de York constitue en outre une destination pour les migrants secondaires, les personnes qui s'établissent ailleurs dans la région métropolitaine à leur arrivée, puis se réinstallent dans la région de York. Markham et Vaughan illustrent les répercussions de ces tendances. Markham est maintenant une municipalité comportant une majorité de personnes appartenant à une minorité, c'est-à-dire qu'il y a une majorité d'immigrants : 56,6% de la population est née à l'étranger et plus de 50% de la population a déclaré appartenir à une minorité visible en 2006. Vaughan compte une grande population italienne composée d'immigrants, de leurs enfants et petits enfants qui se déclarent d'origine italienne (Posea 2006). Le contexte local détermine le risque d'itinérance pour les immigrants et les réfugiés. À Windsor, en Ontario, où le coût du logement est relativement bas, les immigrants trouvent un logement abordable plus rapidement que dans les régions métropolitaines plus chères, même s'il ne convient pas toujours à leurs familles ([Anucha] et autres 2007). Dans le même ordre d'idées, l'accès au logement abordable pour les réfugiés à Winnipeg, où le coût du logement est également bas, s'est considérablement amélioré depuis deux ans (Carter et autres 2008). Dans la région de Peel, banlieue lointaine de Toronto, en pleine croissance, les immigrants en risque d'itinérance ont des caractéristiques sociales particulières ([Kilbride] et autres 2006). Par rapport aux immigrants qui vivent à Toronto, les résidents de Peel étaient plus à risque de devenir des sans-abri non visibles, ayant du mal à se loger et consacrant au moins 30% de leur revenu sur le logement. Les immigrants à risque d'itinérance dans la région de Peel étaient en outre plus susceptibles d'être mariés et d'avoir des enfants, de travailler à temps plein et d'avoir suivi des cours d'anglais langue seconde que ceux qui ont été interrogés à Toronto. Même si les immigrants à Peel pouvaient facilement avoir accès à des services sociaux, les immigrants à risque d'itinérance avaient peu d'amis et de membres de la famille qui pouvaient leur venir en aide.
  • Publisher: Montreal: Association of Canadian Studies
  • Language: French
  • Identifier: ISSN: 0318-8442
  • Source: AUTh Library subscriptions: ProQuest Central

Searching Remote Databases, Please Wait