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0 -La crémation en contexte bouddhiste thaï
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Title:
0 -La crémation en contexte bouddhiste thaï
Author:
Formoso, Bernard
Subjects:
Humanities and Social Sciences
;
Social Anthropology and ethnology
Description:
Le traitement funéraire le plus courant parmi les Th aïs, adeptes du bouddhisme theravada, aboutit à la crémation du corps du défunt. Seules font exception les personnes décédées prématurément (maladie, accident, suicide ou homicide). On dit d'elles qu'elles n'ont pas épuisé leur « lot de vie » et qu'elles révèlent ainsi un mauvais karma. Elles sont sommairement inhumées et peuvent être réintégrées dans le cycle des renaissances via une crémation, au terme d'un cycle expiatoire de trois ans dont la numérologie est celle des Trois Joyaux (Bouddha, sa doctrine et la communauté des bonzes). Chaîne opératoire funéraire des Th aïs Comme dans bien d'autres sociétés, la chaîne opératoire funéraire des Th aïs vise à établir une rupture entre le mort et les vivants. Des procédés d'inversion et de clôture sont combinés pour instaurer cette rupture dont dépend le bon transfert des mânes du défunt dans l'au-delà. En cas de mort « normale », la première tâche consiste à laver la dépouille face tournée vers l'ouest (fi g. 1). La direction du soleil couchant est celle des morts. Selon une règle respectée dans tous les foyers thaïs, les vivants ne peuvent dormir la tête orientée vers l'ouest. Une fois sa toilette achevée, le mort est vêtu d'habits neufs, mais ceux-ci sont mis à l'envers et devant derrière. Ainsi aff ublé, le corps est allongé sur une natte à même le sol, tête tournée vers l'ouest. On glisse alors une pièce dans sa bouche, afi n qu'il puisse subvenir à ses besoins dans l'au-delà. Puis on obture sa bouche, ses yeux et ses oreilles au moyen de galettes de cire, de même que l'on attache solidairement ses mains et ses pieds au moyen de ligatures de coton pour empêcher que ses composants spirituels ne s'évadent et ne perturbent l'existence des vivants (fi g. 2). Enfi n, les parents dressent un linceul blanc (couleur de la mort) en forme de tente, de manière à isoler le corps le temps de la veillée funèbre. Celle-ci peut durer de un à deux jours. Dans ce laps de temps, les bonzes récitent des sûtras à intervalles réguliers pour apaiser les mânes du défunt. Les parents, voisins et amis se succèdent à son chevet pour honorer sa mémoire et soutenir ses proches. La nuit précédant la crémation, les parents organisent une grande fête à laquelle est invité l'ensemble du quartier urbain ou du village. Cette fête est le moment d'une grande liesse populaire. On y danse, on y chante, souvent dans la plus grande cacophonie, et surtout il est de bon ton qu'on s'y adonne à des jeux de hasard. L'intention affi chée de ces jeux est de contribuer au coût des festivités puisque les parents du défunt perçoivent une commission sur les paris alors engagés. Il s'agit aussi de signifi er au défunt qu'il est entouré d'une vaste communauté solidaire prête à dépenser sans compter pour son salut.
Language:
French
Source:
Hyper Article en Ligne (HAL) (Open Access)
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